La rouleuse de mécanique

Référence parmi les références, la BMW série 5 a créée son créneau il y a fort longtemps ; celui de la berline familiale, luxueuse et sportive, faite pour avaler du bitume avec style et discrétion. Depuis la version E12 de 1974, les générations se sont succédées apportants chacune leur lot de nouveautés, d’évolutions et parfois de déceptions. Voici rien que pour vos yeux les premières photos officielles de la nouvelle figure de proue de BMW.

Après une période enrichie par la superbe patte de Paul BRACQ, la version E39 de 1995 avait beaucoup déçue. Avec son manque de personnalité et ses formes fades et roudouillettes, elle marquait pourtant le passage vers une aire nouvelle, celle de la fin des calandres incurvées. Le designer Chris BANGLE reprendra ensuite la lourde tache de moderniser les « munichoises ». Si son style était controversé au départ, il est admis que le dessin actuel donne à la marque une personnalité propre et inimitable. Une nouvelle 7, une nouvelle 3, c’est toujours un grand moment; mais une nouvelle 5 c’est un événement. C’est autour d’elle que se construit toute la gamme et il n’est pas question de rater le dessin. Après avoir fait durer le suspense au maximum, la firme BMW vient de dévoiler les premières photos officielles.

Chapeau maestro !

Elle est belle, très belle. Tous les éléments les plus réussis sur ses petites et grandes soeurs ont été repris. La haute ceinture de caisse est conservée, et elle reste très marquée. Pour autant, la ligne globale semble plus effilée et moins torturée que sur le modèle actuel. Pas très étonnant avec 4.90m de long et un empattement de 2.97m (soit 8cm de plus que sur l’actuelle). Très proche de la Série 7 (particulièrement bien réussie), la 5 en reprend d’ailleurs la plate forme. La nouvelle calandre n’est pas une révolution est c’est tant mieux. Le fameux haricot est agrandi et les feux se rapprochent de ceux d’une 3. L’arrière tranche beaucoup avec le modèle actuel. Il reprend les lignes et la forme des feux d’un coupé Série 3 tout en gardant la stature d’une 7: parfaite réussite!

A l’intérieur aussi, le style des tableaux de bord des 5GT et 7 est repris. Résultat: une ergonomie parfaite, des matériaux agréables à toucher et à regarder, et des gadgets à revendre. On citera pêle-mêle les affichages têtes hautes, les écrans multimédia, la vision nocturne, l’avertisseur de collision avec freinage d’urgence…

Retour aux sources dans les appellations moteurs

La 523i reprend le bloc de 204ch. Welcome back à la célèbre 528i qui propose 258ch. Toujours au catalogue : une 535i de 306ch. Tout en haut de la gamme et en attendant une prochaine M5 qui promet d’être tonitruante, la 550i et son V8 bi-turbo de 407ch. De quoi la propulser à 100km/h en 5 secondes !

Côté diesel, BMW donne un « petit coup de tournevis » à ses blocs. La 520d offre désormais 184ch, la 525d 204ch et la 530d 245ch. On ne parle pas encore d’une éventuelle 535d, mais si un retour est prévu, nul doute que l’on devrait s’approcher cette fois de la barre des 300ch. « pastille verte » oblige, un gros travail a été fait sur la 520d. Equipée du système Start & Stop, elle promet des consommations de l’ordre de 5.0l aux 100 et 132gr de CO2. Bluffant pour une berline de 184ch!

Enfin et parmi les rumeurs, (BMW distille ses informations au compte goutte) le X-drive sera bien entendu présent, ainsi qu’une superbe boite automatique à 8 rapports. Nous n’avons pas encore de date pour le lancement officiel mais le salon de Los Angeles devrait nous en dire beaucoup plus.

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