Un « K » à part

Pour sa troisième mouture, le coupé-cabriolet SLK prend des épaules. Plus question de jouer le petit cabriolet pour madame, la décapotable est désormais un coupé aux allures imposantes, sportives et racées. Ses lignes la transforment enfin en une vraie voiture de sport. Côté agrément, vous connaissez la maison MERCEDES, il y a tout ce qu’il faut et même plus à disposition pour rendre la SLK aboutie.


Si elle ne sera présentée au public qu’à l’occasion du salon de GENEVE, Stuttgart nous offre les photos officielles de la belle à l’occasion du 125ème anniversaire de la firme à l’étoile.

Au bureau de style, les codes de la maison ont définitivement changés. Comme la CLS, la SLK reprend le nez de la très fameuse SLS AMG. Quand on veut parler de sport, c’est tout indiqué. Le capot proéminent, la calandre large avec son unique barre chromée et l’énorme étoile centrale font désormais parti de la panoplie sportive maison. Rien à dire, c’est très réussi, le SLK a enfin sa propre personnalité et ne se contente plus d’être un coupé SL en réduction.

Pour renforcer l’image sportive, des ouïes latérales viennent ajourer les ailes avant, un peu à la manière des BMW version M.

Comme le veut la mode allemande, les rétroviseurs sont fixés à même la portière et non plus à l’angle du pare-brise. Je suis personnellement très mitigé sur cette idée. Le rétroviseur à toujours fait parti de la ligne globale d’une automobile. A chaque fois qu’on cherche à le faire disparaitre, il manque inévitablement quelque chose à l’équilibre. La prochaine PORSCHE 991 sera elle aussi équipée des nouveaux rétroviseurs façon AUDI TT. Ce come-back retro est à mon humble avis une erreur de style; pour le reste, les gouts et les couleurs…

Vu de derrière, la SLK est très reconnaissable. Là encore cependant, elle affirme bien plus sa personnalité que sur les modèles précédents.

On aime beaucoup l’intérieur où de nombreuses évocations des anciens roadsters de la marque trouvent merveilleusement bien leur place. On notera ainsi les nouvelles grilles d’aérations qui rappellent furieusement celles des anciennes MERCEDES. Comme sur la 300SL ou sur la PAGODE, le rétroviseur intérieur a la tête en bas. Çà se faisait à l’époque, et puis on a préféré « plus sport » et plus design de le renverser. Nous voilà revenu en arrière. C’est le genre de petites touches qui font toute la différence.

Au rayon des innovations notables, la plus importante concerne le toit en verre escamotable. C’est un Roadster, le toit était donc un élément à soigner. Le MAGIC SKY offre la possibilité (comme sur les MAYBACH) d’éclaircir ou de noircir le verre du toit à volonté. En fonction de la luminosité et des envies, un bouton permet de faire varier simplement l’opacité du pavillon.

Trois moteurs essences seront proposés dans un premier temps. Les SLK 200 et 250 sont tous deux basés sur le nouveau bloc 1.8L BlueEFFICIENCY qui délivre respectivement 184 et 204ch. Avec la nouvelle auto 7G-tronic, le SLK 200 ne consomme que 6.1L aux 100km pour 142gr de CO2.

Pour s’enflammer un peu plus, le fameux V6 de 3.5L est aussi de la partie. La SLK 350 offre alors 306ch pour une consommation très réduite et avec un 0 à 100 en 5.6 secondes. Grâce entre autre au Start&Stop livré sur tous les modèles, le BlueEFFICIENCY permet une réduction des consommations de l’ordre de 25%.

Bref, y’a plus « K »

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