TEST: Nouveau MINI COYOTE PLUS, essai vérité
Tout sur la nouvelle version logiciel
Vous avez certainement suivi de près les nombreuses et ressentes tergiversations du gouvernement face aux avertisseurs radars, ces petits appareils nés d’une ineptie qui consistait à prévenir de l’emplacement d’un radar automatique par un panneau.
Finalement, les avertisseurs ne seront pas interdis. Des aménagements seront simplement conclus entre les fabricants et l’état. Le plus célèbre d’entre eux, le COYOTE s’est ainsi doté il y a peu d’une toute nouvelle version logicielle en parfait accord avec la loi. Les termes changent, mais l’essence du système est bien là. Toutelauto vous propose un test complet du nouvel appareil avec les dernières terminologies et tout le « politiquement incorrecte » que vous ne trouverez jamais dans la notice.
Il y a quelques années, un bon commercial avait vendu à l’état, l’idée de radars automatiques à installer un peu partout dans l’hexagone. En complément des contrôles mobiles, ils devaient permettre de faire freiner les automobilistes dans les zones dangereuses. Pour faire passer la pilule, l’état avait décidé d’annoncer ces radars par des panneaux voyants positionnés en amont. Dès le départ, cela revenait un peu à prévenir la sourie de ne pas s’approcher du morceau de fromage sous peine de se faire piéger. La différence étant que les souries descendent rarement dans la rue pour se faire entendre. Les hommes dotés de reflexes plus contestataires avaient ainsi accepté bon an mal an l’arrivée de ces nouveaux mouchards « pompe à fric » en se consolant par le fait qu’ils étaient annoncés par des panneaux.
Les contrôles radars mobiles n’ayant pas perdus de leur fréquence avaient rapidement donnés lieux à l’arrivée de nouveaux appareils. Le plus célèbre d’entre eux, le COYOTE s’était positionné comme « l’appel de phare du 21ème siècle ». A la fois GPS et doté de capacités GPRS, il peut en temps réel communiquer les emplacements des contrôles mobiles aux autres automobilistes. En devenant de plus en plus imparable, cette petite merveille devenait très gênante vis à vis des forces de l’ordre. Il a même un temps été annoncé que ces boitiers communicants seraient interdis.
Finalement, de simples aménagements ont été décidés entre le syndicat des fabricants et le gouvernement. On joue ainsi sur les mots. Exit les « avertisseurs de radars », les appareils deviennent des « outils d’aide à la conduite ». Exit aussi le signalement des « radars mobiles », remplacé par l’avertissement des « zones à risques ». Dans la réalité, tout le monde aura compris que les fonctionnalités du COYOTE restent les mêmes et que en plus de ses prérogatives sécuritaires (avertissement de bouchon, accident, ralentissement…) il reste un formidable outil pour protéger ses précieux points de permis.
Comme le mode d’emploi à quelque peu changé et que ce qui nous intéresse vraiment n’est pas indiqué dans les notices, toutelauto a comme à son habitude procédé à un test vérité pour tenter de percer tous les secrets du nouveau logiciel.
Pour commencer, pas d’affolement à avoir. Même dans sa nouvelle version logicielle, le COYOTE reste fidèle à lui-même et il y a très peu de chances que vous soyez dépaysé. Avec ses trois boutons, son fonctionnement est toujours aussi simple.
L’écran d’accueil ou de « croisière », garde les mêmes informations : vitesse autorisée, vitesse réelle, ainsi que le nombre d’éclaireurs devant vous, leur qualité (en nombre d’étoiles) et la distance à laquelle se trouve le plus proche.
La différence se situe surtout dans le nouveau vocabulaire utilisé. Les alertes « Radars automatiques fixes », sont remplacées par « zone de danger ». Les alertes « radars mobiles » deviennent le plus souvent « zone à risque ». Les ralentissements, bouchons et travaux restent pour leur part signalés par le terme « perturbation ». BREF, tout le monde aura vite repris ses marques.
Là où les choses changent un petit peu en revanche, c’est au niveau des distances d’alertes. Pour noyer un peu le poisson, l’état a imposé des portions minimales d’alertes. Ainsi, sur autoroute une « zone dangereuse » (et donc le plus souvent un radar fixe) sera situé dans une zone de 4 kilomètres. Cette distance est réduite à 2000m sur nationale et seulement 300m en ville. Comme ce nouveau système aurait tendance à faire ralentir longtemps et souvent, nous avons profité de notre test vérité pour affiner notre connaissance du système. Cela reste entre nous, c’est une simple constatation et nous ne nous engageons en aucune façon par rapport à cette simple observation ; nous nous sommes rendu compte que le radar fixe ou mobile est très souvent situé au dernier quart de la portion de route.
Explication : sur nationale, lorsque l’alerte d’une « zone dangereuse » retentie et que le compte à rebours kilométrique des 2000 mètres débute, le radar fixe est très souvent situé à 500 mètres de la fin, soit à pile 1500 mètres du début de la zone. Sur autoroute, il semble que ce soit aussi souvent la même chose, aux 1000 derniers mètres. C’est encore une fois une simple constatation et nous ne nous engageons aucunement vis-à-vis de cette information. Il nous semble simplement que dans le cas d’un véritable accident très dangereux, mieux nous saurons où il se situe, mieux nous serons protégés.
Pour les réglages, nous conseillons toujours une alerte sonore et visuelle pour tout ce qui concerne les « zones dangereuses » et les « zones à risques » et nous enlevons le son pour tout ce qui est « perturbations ». Cette dernière information peut devenir rapidement très casse pied en cas de bouchon en « accordéon ».
A l’usage et à la vue des 1500km que nous avons parcourus avec ce nouvel appareil, nous sommes très clairement rassurés. COYOTE est toujours là, COYOTE est toujours aussi simple d’utilisation et COYOTE est toujours un indispensable compagnon de route.
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le nouveau tom tom anti endormissement est-il legal , comment le commander et quel prix merci
Questions:
Ce mini coyote plus est t’il efficace pour tous les radars existants, et est t’il d