Le beurre et l’argent du beurre

Sans nous en rendre vraiment compte, nous assistons ces dernières années à la multiplication de l’offre de nos constructeurs en véhicules hybrides. Ce qui était encore de la science-fiction il y a peu, fait aujourd’hui parti de notre quotidien. Pour les novices, l’hybridation consiste à coupler un moteur électrique à un moteur thermique, histoire d’optimiser la consommation en énergie fossile.

Si les premières versions hybrides portées par les créations japonaises se cantonnaient d’abord à des moteurs essences, les constructeurs français se sont distingués en proposant des versions diesel, marché actuel oblige. Récemment, MERCEDES emboite le pas et propose lui aussi son modèle. L’occasion pour nous de faire un tour de l’offre hybride diesel.

Pour la petite histoire, le terme « hybride » est une invention marketing qui consiste à faire croire que le but recherché a toujours été de marier de la combustion à de l’électricité, alors que cette solution a plutôt été adoptée pour palier à une faible maitrise des énergies électriques embarquées. Si on avait su faire du tout électrique du premier coup, on ne se serait pas gênés…


Malgré tout, pour le vieux passionné d’automobile un poil traditionnaliste que je suis, passer à l’électricité en douceur, sans abandonner un bon vieux « moulin thermique » est une bonne façon de faire la transition.


Droit d’ainesse, l’invention de l’hybride diesel revient au groupe PSA qui a d’abord développé la 3008 Hybrid4.


La 3008 Hybrid4 est un modèle bien pensé. (article spécifique dans nos pages) Dotée d’un 2.0L Turbo diesel de 163ch avec transmission aux roues avant, PEUGEOT a eu la bonne idée d’ajouter le groupe électrique à l’arrière.
Plus facile pour stocker le moteur et ses batteries sans avoir à modifier toute la partie motrice avant. Et comme un argument ne vient jamais seul, le petit moteur électrique permet à l’auto de se revendiquer 4 roues motrices. Il entraine en effet les roues arrière, alors lorsqu’il est sollicité en même temps que le bloc diesel avant, les 4 roues deviennent motrices. Enfin, grâce à ses 37ch, il permet à la 3008 de revendiquer 200ch au total, pour un 91 g/km de CO2. Comptez environ 34000€ pour ce modèle bonus déduit.


La marque au Lion décline cette même offre sur sa dernière 508 Hybrid4 qui émet pour sa part 95g/km de CO2. Bref, la même chose mais à partir de 36000€ bonus déduit. La version 508 existe aussi en break façon « allroad » avec le modèle RXH à 42000€.

 

 

CITROEN profite de sa part du gâteau « PSA » et propose une DS5 Hybrid4. Basé sur une technologie totalement identique aux modèles précités, elle rejette pour sa part 99g/km de CO2 et se vend à partir de 37000€.






Notons enfin l’arrivée du constructeur MERCEDES et de sa Classe E 300 blueTEC Hybrid. Ici, la berline profite tout de même d’un bloc diesel de 2.2L qui se couple à un petit moteur électrique de 27ch. Au total, 204ch à disposition, mais des vrais, qui permettent à l’engin de croiser à 242 km/h en pointe pour seulement  4.2L de moyenne et 109 g/km de CO2. La facture de l’étoile est comme toujours un peu plus salée, comptez 49000€ bonus déduit.



La liste sera très bientôt complétée par des modèles de chez VOLVO.

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