Musée CASA ENZO FERRARI à Modène (Italie)
Le berceau
On ne peut pas vraiment parler de «vacances studieuses» tellement ce fut un plaisir, mais votre serviteur a quand même profité de sa petite virée estivale pour vous rapporter des images de ce que l’on fait de mieux en Italie : la FERRARI.
Inauguré en 2012 en plein MODENE autour de la maison d’enfance du COMMENDATORE, la CASA ENZO FERRARI est une nouvelle étape à ne pas manquer quand on entreprend le pèlerinage du cheval cabré. En complément du sacrosaint MARANELLO, ce lieu fait la part belle aux origines de la marque, et propose des expositions sans cesse renouvelées. Une manière aussi d’intégrer toutes les productions du groupe FERRARI en laissant notamment une belle place à l’histoire MASERATI. Visite en images.
Il y a quelques années déjà que le groupe FERRARI s’était porté acquéreur de la maison natale d’Enzo FERRARI pour en faire un lieu d’exposition. Dessiné par l’architecte Jan Kaplicky et terminé après sa disparition par son assistant Andrea Morgante, le bâtiment est une splendeur en mouvement. Une grande vague jaune qui reprend à merveille les galbes tendus d’une carrosserie, tout en restant étonnement discrète et intégrée au cœur de la ville.
L’inscription originelle est d’ailleurs toujours présente sur la façade : Officina Meccanica Alfredo Ferrari. Au pied de la maison, le Père d’Enzo possédait un atelier de charpente métallique (le bâtiment métallique mène à tout…). Bien outillé, il compléta son activité par un peu de mécanique auto. Auprès de son Père, Enzo attrapera le virus de l’automobile. Bien plus tard, c’est en vendant ce bâtiment qu’Enzo FERRARI pourra investir dans sa première automobile de compétition.
C’est d’ailleurs dans la partie ancienne du musée que l’on retrouve les premières ALFA modifiées pour la compétition ainsi que la 125 S, la toute première automobile à arborer le cheval cabré. L’espace moderne est pour sa part consacré aux expositions du moment, avec projection de films associés. Cet été, la part belle était faite à l’histoire du trident. Une grande partie de la collection MASERATI était exposée.
Fétichiste peut-être mais je reste ému par la salle où est reconstitué le bureau du COMMENDATORE. Son fauteuil, sa lampe, son plumier, la photo de DINO. La table de réunion qui doit avoir en mémoire les dessins techniques d’un génial Ingénieur COLOMBO en train de préparer son fabuleux V12, les signatures de contrats avec FANGIO et les nombreuses gueulantes du patron.
IN-CON-TOUR-NA-BLE
Anne, Clément, Sophie, merci à la petite équipe avisée sans laquelle j’aurais raté ce joyau et serais encore en train de me flageller au fond de mon garage.