Une nouvelle MERCEDES-MAYBACH Classe S Pullman à Genève
Vendue au mètre
Quand on fait dans le luxe, on se doit d’offrir du sur-mesure. Si ce n’est pas la première Classe S à s’allonger version salon roulant, ce nouvel opus de la Mercedes Pullman marque tout de même un pas dans le monde des limousines XXL.
MAYBACH, la renaissance du grand luxe automobile allemand avec ses 57 et 62 n’a apparemment plus sa place sur le marché. Trop cher, trop exclusif, trop proche du top de chez Mercedes et surement pas assez rentable. A défaut d’une marque à part entière, MAYBACH devient une griffe de finition, une sorte de « AMG » du luxe. L’étoile MAYBACH sera de retour pour le très prochain salon de Genève.
Garer une MERCEDES Classe S sans les bips de recul n’a jamais été une chose facile. On se souvient d’ailleurs sur la W140 des petites antennes qui sortaient des ailes arrière pour offrir au conducteur une vision du bout de sa voiture… Bref, 5.12m ce n’est pas génial pour les créneaux. Une version limousine « catalogue » est déjà proposée par MERCEDES pour le « commun » des mortels avec une petite allonge de 13cm.
Avec la renaissance de la marque MAYBACH, façon consultant de luxe pour l’étoile, la classe S ainsi griffée offre une nouvelle version à 5.45m de longueur.
Chacun se souvient de la légendaire 600, référence de la démesure, bardée d’hydraulique jusqu’au lèves vitres ; et bien la toute nouvelle Pullman en est la digne héritière. Roulement de tambours pour les mensurations : 6.50m de long pour un empattement de 4.4m ! Pour pouvoir se mouvoir plus facilement à l’intérieur et certainement aussi pour garder un semblant de proportions entre la longueur et la hauteur, la garde au toit prend elle aussi 10cm.
Avec tous ses M² loi Carrez, on peut loger du monde. On pourra ainsi choisir le mode « face à face » pour partager une coupe de champagne sur le cuir subtilement travaillé, ou ne garder que les deux sièges du fond et profiter ainsi d’une vue dégagée sur son terrain.
Une fois la vitre de séparation du conducteur relevée, un écran de 47cm permet de suivre le programme vidéo de son choix.
Pour tenter de propulser tout ce petit monde, la belle se dote très logiquement du plus costaud des moteurs, le fameux V12 de la S600, avec ses 530ch et ses 830Nm de couple.
L’auto devrait couter autour d’un demi-million d’euros dans sa version « de base ». Pour autant, c’est très théorique. Ce genre d’exercice ne consiste pas à raisonner sur un prix public. Il y a fort à parier que comme pour un bateau de luxe, les exigences et gouts en termes d’options et d’habillages intérieurs, propulseront la belle dans des gammes de tarifs allant du simple au triple.
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